Le mal de l'expatrié...
Il y a un mal commun à tous les expatriés...
Enfin je m'avance certains n'en sont peut-être pas affectés...
Cela touche les gens qui quittent leurs pays pour une période indéterminée, sans savoir ce qu'ils cherchent en partant, mais se disent qu'ils le trouveront bien ailleurs..
De l'expérience, une aventure, du dépaysement, ...
Au bout d'un moment, la vie à l'étranger tombe dans une routine.. et devient la vie avec ses habitudes... son taf, ses potes (qui ne sont pas tjs des vrais potes, mais au moins des potes de substitution), ses bars, ses concerts, son supermarché, son shopping center, ses congés payés, son temps, sa langue, sa culture...
La vie dans sa banalité.
On ne sait peut-être toujours pas quand ce qu'on cherchait en partant, mais on sait qu'on ne cherchait pas la banalité...
Atteindre la banalité.. trouver normal d'être là... c'est la fin...
Lorsque la vie redevient banale, toutes les questions, tous les doutes de vie reprennent voix et reposent ces questions auxquelles ont avait cru échapper : qu'est ce que je fais là ??
La première fois, on se bouche les oreilles et on repart... pour chercher ailleurs ce qu'on cherchait là -bas...
Mais là deuxième fois.. que faire?
J'en suis arrivée à la banalité de la vie à Bristol, la routine... je hais cela, je fuis la banalité...
Alors je me demande ce que je fais là, et pourquoi je reste ici...
Mais si je partais, ce serait pour aller où?
Partir pour me poser les même questions dans un an?
Et pourquoi pas ne pas essayer de répondre à ses questions? De rompre avec la banalité sans partir?
Oui mais Bristol est-elle le meilleur endroit pour essayer de 'rester'?
Questionnements du moment, humeur du moment... il pleut et il fait froid... le moral dans les chaussettes et me demande ce que je fous ici...
Ca sert à ça aussi un blog...